Les trois premières semaines du mois de mai 1000, épisodes II et III.
Les archives sont plutôt brèves et fragmentaires (on se demande pourquoi). Il semblerait que Brutus n'aime pas s'attarder sur ses défaites si ce n'est pour en tirer des leçons qui l'aideraient à se prévenir de prochaines erreurs.
Les légionnaires étaient pour la plupart de jeunes recrues, à part quelques hommes plus expérimentés. Deux cohortes de légionnaires appuyés d'une cohorte de lanciers. Des barbacanes, gorghoréens, cordélians et autres mercenaires tel certains illustres membres de la Flamme noire remplissaient les rangs. Les hommes de Gorghor étaient à la hauteur de leur renommée. Les tensions entre La Rédemption et La Légion n'avaient cessé de croître pendant les mois d'hiver et la venue du printemps avait vue les préparatifs de guerre autant en Terres de Glace qu'en Châtelet. Désireux de s'emparer de quelques terres Brutus part du centre de l'empire elfe pour le Dalabheim. Averti par ses espions des mouvements de troupes ennemis, Brutus force la marche mais l'ennemi est déjà là à l'attendre.
2 mai - 9 mai de l'an 1000. Domaine de Gouripi.
Le premier affrontement en Vassouras entre la Légion et l'Ordre de la Rédemption fut des plus violents. Le contingent de fanatiques confiant de sa force fut défait très rapidement par les cohortes légionnaires. Surpris pas cette défaite, l'ennemi se ressaisi et mène une dure lutte lors de leur défense d'une vieux monastère fortifié en bordure du domaine de Fortalak. Un contingent de zélote ne parvient pas à déloger les infernaux du castel du hameau principal. L'Ordre de la Rédemption se retire du domaine. Legio Victor!
10 mai - 17 mai de l'an 1000. Domaines de Belem et de Fortalak.
Sur la plaine de Belem, Brutus impatient, ordonna une charge brutale mais qui s'avéra futile. De nombreux hommes furent perdus ainsi que le domaine. Dans la vallée de Fortalak, un terrain boueux et un manquement dans la chaîne de commandement entraîna aussi la perte du domaine ainsi qu'une centurie au complet. Le terrain inégal défavorisa l'avance des légionnaires et ralenti considérablement leur lancée qui décousue vint se briser sur les lignes ennemies. L'aile droite infernale, tentant de prendre l'ennemi à revers fut arrêté par un contingent mixte formé de chevaliers de Brabancourt et membres de l'escadron de la mort des moines fanatiques.
18 mai - 24 mai de l'an 1000. Domaine de Carajun.
Embêté par la perte de tant d'hommes et craignant que le manque de discipline de ses hommes enragés par les dernières défaites ne mèneraient la Légion à la défaite, Brutus opta pour la défensive. Il préférait que ses hommes se fassent bouffer par les mouches plutôt que de les perdre inutilement dans des escarmouches futiles. Après des heures d'attente, il fut convenu de régler le sort du domaine par un duel entre champions. Brutus fut ravi par une telle proposition. Entraîné par son père, dès sa plus jeune enfance, dans l'arène, Brutus était passé maître du combat à deux armes. Être ambidextre lui avait maintes fois sauvé la vie. Au signal, tandis que le moine s'affairait à frapper où il le pouvait, Brutus concentra toute ses coups à la tête de son adversaire. Confus et désemparé le zélote tenta d'enlever son casque défoncé qui ne le protégeait plus et qui gênait ses mouvements. Brutus attendit courtoisement quelques instants puis fonça. Le moine parait comme il le pouvait mais ce n'était qu'une question de temps. Les deux prochains coups atteignirent le casque puis le visage du champion qui vaincu, se laissa tomber au sol.
LEGIO VICTOR fut le cri des troupes.
Caius Brutus Bubonius