Par une nuit sans lune et sans étoile, près de campements humains où mille feux lançaient leur invitation singulière, trois silhouettes avançaient en silence. Dispersant la brume épaisse d’un pas feutré, deux promeneurs venaient consulter l’oracle.
L’homme venu du nord et qui ouvrait la marche se nommait Frankstein, dit le Fendeur. Guerrier à ses heures, il possédait aussi le don de la voyance et savait dire le secret des runes. Il était suivi de la belle Arianna, de Brabancourt et de Mycarion, scribe-voyageur. N’ayant que deux sièges, qu’il réservait pour ses invités, l’homme nordique vêtu d’un long mantel fourré de poils aux épaules, les invita à s’asseoir. S’installant sur l’herbe mouillée, il plongea la main dans un sac attaché à sa gauche et en sortit des plaquettes de bois qu’il disposa sur une table basse. Après les avoir patiemment retournées, il leva les yeux sur les consultants et les invita à poser leurs questions.
- “ Quelle sera l’issue du combat de demain ”, demanda Mycarion.
Craignant pour sa vie et conscient que l’affrontement prochain serait sans merci, le scribe espérait y recevoir un signe de réconfort qui lui donnerait la force de se présenter au combat. Il attendit la réponse en silence, de peur de troubler le tireur de runes par un mot précipité.
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Le prince Nakkan Ossan de Jabba Hal avait réussi à convaincre le cruel et redouté Gorghor Baey de l’assister dans sa tentative d’invasion du royaume d’Arganne. Comprenant l’importance et les multiples bienfaits qu’une telle conquête lui assurerait, le prince ouvrit généreusement sa bourse - et son harem - afin de compter parmi ses alliés le groupe de mercenaires le plus craint du monde de Bicolline.
Se postant aux abords du fleuve Bonaguil, situé au Nord du royaume d’Arganne, les troupes de Gorghor mirent peu de temps à transformer ces lieux calmes et sereins en une plaine infertile et désolée. Affichant un mépris profond pour les villageois du lieu, ils agirent en rois et maîtres de ces contrées. Réduisant au silence toute résistance armée par un massacre en règle des hommes de combat, se livrant au viol des femmes et du bétail, volant tout ce qui avait quelque valeur et détruisant ce qui n’en avait pas, boutant le feu aux habitations vidées de leurs richesses, polluant les cours d’eau et brûlant les champs agricoles, ils forcèrent l’exil du peuple en un endroit plus clément. Cette attitude impunie eut tôt fait d’attirer de multiples mercenaires, tout aussi dénués de scrupules qu’eux, venus des quatre coins du continent afin de se joindre à l’envahisseur et de gonfler leur nombre.
Car la mission de Gorghor Baey était double.
La conquête du fort de Pamoise - étant certainement le désir ultime du prince Ossan, ce qui lui assurerait un avantage militaire prépondérant sur la suite des opérations - ne lui suffisait pas. Il exigea aussi de Gorghor, cet ogre sans scrupule et dénué de toute compassion, qu’il purifie le royaume en le nettoyant des souillures qui l’habitent.
Les survivants du lieu, terrorisés par ces envahisseurs sanguinaires, n’eurent d’autres choix que de chercher refuge au royaume d’Andore.
Tout autour de l’armée de McAllister se dressaient des hallebardiers frappant avec rage les hommes du général. Venant les appuyer, les troupes légères de Gorghor, relevées de l’arrière-garde par les hommes de Brutus, apportèrent à la lourde charge un élément de rapidité. Les protecteurs du convoi tentèrent, tant bien que mal, de retenir la charge mais on sentait que leur souffle se faisait plus lourd, que l’espoir les quittait.
Dans la frénésie du combat, des hommes de la garde personnelle du rustre Baey tentèrent, avec force et rage, d’emmener une des charrettes hors du défilé. Bloqués par les cadavres, ils ragèrent tels des chiens afin d’en dégager les roues. Mais dans leur fougue, ils ne virent pas qu’ils broyaient les os de combattants meurtris et agonisants. Mais Gorghor avait vu. Le Roi des chiens, qui avait placé une fleur aux reflets bleutés dans sa toque rougie du sang de ses victimes, avait vu. Non pas que des mourants avaient été piétinés, non, mais que la manœuvre de ses hommes venaient de détruire cinquante flèches ainsi que de fendre un bouclier. Cet événement sembla faire jaillir une hargne nouvelle dans le coeur de Gorghor. Relevant son arme, il fonça contre l’ennemi. Cette nouvelle attaque portée en première ligne par leur chef fit écho sur ses hommes. L’attaque s’en trouva grandit et la pression exercée par les troupes du Chien Sanguinaire se révéla définitive.
Les cadavres se multipliaient rendant impossible toute progression du convoi. Les troupes de McAllister étaient cernées et n’avaient d’autre choix que de retarder l’inévitable défaite avec toute l’énergie du désespoir. L’affrontement tirait à sa fin. Sentant leur victoire proche, les assaillants redoublèrent d’ardeur et lancèrent une ultime charge. Trébuchant sur les corps inertes, appuyés par leurs archers, les hommes de Gorghor frappèrent tel un étau. S’en était fait du convoi. Les cinq autres charrettes, ainsi que la totalité de ce qu’elles contenaient, passèrent aux mains des assaillants. Pamoise ne serait pas ravitaillée.
Des cris de victoire s’élevèrent jusqu’au ciel et le nom de Gorghor Baey fut porté jusqu’aux nuées. Se mêlant à ces cris de joies, les vainqueurs saluèrent également leurs stratèges en les personnes de Brutus, de la légion infernale ainsi que de Ged le faucon, des mages monochromes.
Vers la fin du combat, comme pour nettoyer tout ce charnier, une fine pluie, rafraîchissante et douce, tomba sur le sol ensanglanté. Des légions de corbeaux tourbillonnaient au-dessus du défilé attendant que les vivants s’éloignent et abandonnent derrière eux ce funeste banquet.
Aussi loin que l’oeil pouvait porter, ce n’était que cadavres aux plaies béantes. Rapidement attirés par l’odeur pestilentielle de ce lieu désolé, des essaims de mouches injuriaient l’oreille de leurs bourdonnements affairés. Le spectacle était gris. Les nombreuses victimes, jadis ennemis, s’embrassaient maintenant dans la mort, rappelant à l’esprit que dans la guerre, nul n’est véritablement vainqueur. Sinon la guerre elle-même ainsi que ses filles ; la mort et la désolation.
Aussi loin que l’oeil pouvait porter, ce n’était que cadavres aux plaies béantes. Parmi ces cadavres, des visages connus, jadis fiers et bien portants. Ainsi en était-il du général Machiavel, jambes et bras sectionnés ; de Rossano Montoya, transpercé par une flèche en plein coeur ; du seigneur Amendril, le corps couvert de flèches tel un hérisson ; du seigneur Henrick tué par le frère Dominique ; de Grendel, d’Oupir et de combien d’autres...
Au terme d’un tel affrontement, le coeur est habité par le désespoir et si ce n’était du réconfort d’un sourire radieux - tel celui qu’Hubert affichait une fois remis de sa cuite légendaire – la mémoire d’un tel souvenir affligerait la vie d’un poids trop lourd.
Mais ressaisies-toi, coeur sensible à la souffrance, car le plus dur reste à venir.
Les armées de Gorghor Baey préparent déjà l’assaut du fort.
Dernier bastion pour le maintien du royaume d’Arganne, Pamoise était en pleine effervescence. La nouvelle de la perte des chariots, au profit de l’ennemi, fut durement accueillie par ses occupants. Toujours en mouvement, Armand McAllister invita les chefs des autres clans alliés à une révision complète de la défense du fort. Au devant de chacune des six portes que comprenait le bâtiment, un groupe était chargé d’en protéger toute percée. Le mandat était grave car l’ennemi nombreux.
Au devant des murs, sur la plaine faisant face au fort, se dressait l’assaillant. Les timides percées de soleil étincelaient sur leurs multiples armures. Impatients, les hommes attendaient que l’ordre de la charge soit donné. Parmi leurs rangs, on voyait s’élever des armes de sièges redoutables : un abri à bélier, une tour d’archers, des trébuchets ainsi que des balistes. Des créatures aux allures monstrueuses trépignaient sur place. La veille du combat, l’Alliance Celtique avait invoqué les forces occultes. De cette invocation était apparut Hurn, une entité résultant du croisement d’un humain et d’un bouc. Fortement irrité par la pollution des lieux qu’avait engendré ce rassemblement guerrier, Hurn allait participer au combat afin d’enrayer, autant qu’il le pourrait, la cause de cette nouvelle pollution. Tout son être criait vengeance.
L’affrontement était imminent et promettait d’être sanglant.
Les archers appartenant aux forces de Castenza prirent place au haut des remparts de Pamoise. On assigna à chaque groupe un guérisseur et l’infanterie se posta au devant de la porte dont il avait la charge. Leurs chefs criaient les consignes du ton qui ne laisse aucune place à la réplique. Les canons furent chargés, les balistes tendues et les trébuchets alourdis. Le général McAllister se positionna sur les remparts surplombant l’entrée principale et attendit.
Toute attente parait interminable lorsque l’issue est incertaine. Dans le doute, le silence est de mise. L’intérieur du fort sembla un moment désert tant ses occupants étaient figés.
Mais l’attente fut de courte durée.
Les assiégés se tendirent brusquement. Au loin, par delà les murailles de bois, le cri sauvage de la charge venait d’être lancé. Bientôt déferla sur le fort des flots d’hommes en armes que supportaient les archers. Leur première cible fut les portes protégées par de lourdes pierres. Les hallebardiers repoussaient l’ennemi farouchement mais, très vite, les portes se trouvèrent dénuées de leur protection. Pendant ce temps, le gros des troupes de Gorghor s’avançaient lentement, installant leurs redoutables armes de sièges. Le souffle de l’ennemi était palpable. Les combattants, par crainte que le sombre manteau de la mort ne les recouvrent trop rapidement, agissaient avec prudence. Les forces s’étudiaient et attendaient que tout soit en place pour que débute véritablement l’affrontement. Rien n’était laissé au hasard car la providence ne montrerait pas le chemin du triomphe. Les forces ennemies étaient déterminées et la victoire ne pourrait être acquise que par la sueur, le sang et le courage.
Une fois l’assaillant installé, de part et d’autre, les engins de guerre rugirent. De lourds boulets de pierre percutèrent le sol en le crevassant tel une empreinte de géant. Bien que les archers, du haut des remparts, avertissent par un cri qu’un boulet s’apprêtait à franchir le fort, beaucoup de vaillants tombèrent broyés sous leur contact. Dans leur élan à détruire l’ennemi, certains boulets, mal lancés, s’effondraient sur les hommes de leur propre clan. De multiples flèches, invisibles, tant la concentration des guerriers était grande, couchaient de nombreuses victimes. Les guérisseurs, constamment sollicités, fournissaient avec peine et comme pour battre la mesure, les canons tonnaient de leur constante menace.
Le combat était bel et bien engagé.
Sous la pression des assaillants, les gonds flanchèrent rapidement. L’infanterie dut très tôt bloquer l’entrée à l’envahisseur. L’ennemi était aux portes et menaçait de rentrer. C’est alors que débuta une longue guerre de nerfs exigeant des fantassins une vigilance constante et sans faiblesse. Sans rien vouloir enlever de l’acharnement des archers et des hommes chargés de manoeuvrer les armes lourdes, qui cent fois coucha l’ennemi, celui-ci, rapidement protégé par une étanche muraille de boucliers, de par les soins prodigués par les guérisseurs, se relevait rapidement. Ainsi en fut-il de Gorghor Baey, écrasé par le tir des artificiers Urbain et Den, de la guilde Brabancourt, et de beaucoup d’autres. Sans rien vouloir enlever du mérite des archers postés du haut des murailles et d’en bas, le véritable combat, celui qui seul pouvait déterminer l’issue de cette guerre, se livrait aux portes.
Durant de longues heures, le clan de Castenza, de Brabancourt, du Pheonix, des Vand’Hal, de la Kabballe, de la Rédemption, du Salmarak et celui du Saint Ordre du Poing de Fer durent, au détriment de l’épuisement qui les guettaient sans cesse, résister et repousser l’ennemi.
Aucun de ces groupes ne flancha. A quelques reprises, des unités mobiles allèrent porter main forte au clan submergé par l’ennemi, mais aucun d’eux ne permit qu’il n’entrasse.
A un moment pourtant, il a semblé que la brèche tant attendue n’arrive enfin. L’offensive fut tentée sur la porte principale, défendue par Brabancourt et Castenza. Composée des hommes du clan de Lambertrand et appuyée par ceux de Dabertin et de Montfort, la charge fit reculer les défenseurs d’un pas. Boucliers contre piques, toute parcelle de terrain était gagnée au prix de nombreuses victimes. Mais les renforts tardèrent et les positions de défense reprirent. L’espoir de percer devait une fois de plus se reconstituer.
Mais l’armée de Gorghor se faisait toujours aussi menaçante. Toutes les portes étaient assaillies. Sans relâche, l’agresseur frappait, cruellement et sans gêne. Mais c’est du haut des remparts que provint la plus cruelle des attaques. Tout affairé qu’il était à tenter de forcer l’entrée défendue par les gens de Salmarak, l’ennemi ne vit pas qu’une marmite remplie d’huile bouillante allait être déversée sur lui. Celui qui n’a jamais assisté au sinistre spectacle d’un homme ébouillanté par de l’huile ne connaît pas le véritable visage de la souffrance. N’étant freiné que par très peu d’obstacles, ce liquide s’infiltre jusqu’aux endroits les plus sensibles du corps humain. Tout ce qu’il touche se transforme, par le biais d’un insoutenable processus d’assimilation, en un objet difforme et méconnaissable. Si par chance, la victime d’une telle offense n’en reçoit que quelques éclats, alors son corps n’en gardera qu’une vilaine cicatrice que l’esprit prendra des années à pardonner. Mais si le baiser de l’huile ébouillantée se fait plus large, alors la douleur se propage jusqu’à l’âme et le mutilé supplie la mort d’y mettre un terme. C’est le baptême par le feu et celui qui en survit est à jamais marqué par la douleur.
Or mes yeux ont vu les hommes brûlés. Des hommes se roulant au sol afin d’éteindre le feu qui les consumait. Mais le feu etait en eux et nul mouvement ne pouvait y mettre fin. Des hommes laissant échapper de leurs poumons un cri ne ressemblant à aucun autre. Le cri de celui qui ressent, par toutes les parcelles de son être, que la mort assiste avec joie au spectacle de l’insupportable réalité de la vie. Et qui attend, en riant, que cette vie le quitte. Personne ne mérite un tel supplice. Personne. Que tout oppresseur qui aime voir la souffrance chez ses victimes se brûle lui-même et il s’amendera. Nulle douleur n’est comparable à celle-la. Quelle tristesse de constater que le désir de vaincre n’est empli d’aucune compassion !
Et la lutte se poursuivait. Plus pour très longtemps. Car l’espoir avait quitté les troupes de Gorghor Baey. Aucune des charges n’avait permis d’entrer au fort et le temps commençait à manquer. La rumeur voulant qu’un fort contingent de cavaliers venant renforcer les troupes du royaume d’Arganne, se trouvait confirmée par un épais nuage de poussière visible a l’horizon. Le temps seulement pour une dernière tentative.
Les armées de Gorghor se rassemblèrent donc sur la plaine et discutèrent d’un plan. Pamoise était en attente. Leur capacité à repousser cette lancée, qui vraisemblablement serait la dernière, ferait jaillir sur eux fierté ou honte. Sans démontrer leur inquiétude, les chefs de clan affiliés à Castenza, répétèrent les consignes. Tous devaient tenir jusqu’à la mort.
Soudainement, sans crier gare, l’assaillant frappa. Les hommes affluèrent de toutes parts, tentant désespérément de réussir là où ils avaient échoué depuis le début du combat. Une pluie de flèches s’abattit partout sur le fort. Pour la première fois, l’ennemi était entré. Un monstre au visage de lion avait percé la muraille armée défendue par les Vand’hal et la Kabballe. Appuyant cet élan, inspiré par cette timide victoire, des hommes de Gorghor tentèrent, eux aussi, de se frayer un passage. Mais les hommes avaient repris leurs positions et repoussèrent une fois de plus l’agresseur. Le monstre tomba sous les coups acharnés d’étranges guerriers aux visages bariolés au moment même où les renforts arrivèrent.
Se livrant à une véritable chasse à l’homme, ces renforts dispersèrent rapidement l’ennemi. La victoire était acquise. Les chants de joie se multipliaient pendant que le général Armand McAllister, affichant un fier sourire, alla féliciter ses troupes...
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Afin d’en capter toute l’essence, Frankstein, du clan McRae, survola les runes de sa main droite. Après un moment, il en choisit une qu’il retourna devant nos yeux intrigués.
- “ Peorth ”, nous dit-il. “ Sa signification profonde est inconnue. Son dessin évoque pourtant un gobelet d’où sont lancés les dés. Elle représente un jeux de hasard et d’habileté. Elle est toutefois de bonne augure. Bref, ce sera une belle bagarre ! ”
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Le Fendeur avait vu juste. L’histoire nous montre que l’issue de toute bataille est rarement connue d’avance. Bien qu’à l’occasion le hasard, où la chance, glisse en faveur du côté d’un des opposants, la guerre restera à jamais une question de moyens où la bravoure peut souvent, à elle-seule, s’avérer l’arme la plus efficace.
Lorsque le brave sait manier l’arme, évidemment.
Parlez au frère Dominique. Demandez-lui ce qu’il s’est écrié lorsqu’un miroir encastré a fait une chute de 37 po. sans se casser. Il vous dira ainsi que le Fendeur l’a dit, que l’augure était bonne.
Ce fut une belle bagarre sur bien des points. Hormis quelques cicatrices bien réelles causées par de véritables pierres, je demeure toutefois convaincu que le seul véritable vainqueur de cette épreuve de force est la guerre elle-même. Une victoire de chaque côté en une cause commune : le jeu.
Ce jeu qui nous rassemble tous, une fois l’an, et nous permet de vivre ensemble une épopée mémorable, que des générations futures viendront partager avec nous.
Respectons ce jeu au-delà de la guerre.
Car c’est bel et bien d’un jeu qu’il s’agit, où la guerre n’en demeure que la trame de fond. Ne permettons pas à cette guerre de nous aveugler. Rappelons-nous, qui que nous soyons - grand guerrier ou fier paysan, athée ou croyant, païen ou chrétien - qu’il appartient à chacun de nous de lutter contre la facilité de vaincre par le mensonge et de taire la frustration que peut engendrer la défaite. Luttons sans relâche afin qu’aucune des filles de la guerre ne puisse y naître. Afin que par cette guerre, il n’y ait qu’un seul vainqueur : le jeu lui-même !
Mycarion, scribe-voyageur.
Pour consulter la réponse d'Hyronimus à ce récit