Le Conseil de Guerre de Gorghor Baey

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Guilde

1000

Grande Bataille

Brutus Bubonius


Brutus se dirigeait vers le campement de Gorghor Baey où il était attendu. La nuit était noire et humide, l'air rempli d'un épais brouillard. Il passa entre les gardes sans s'arrêter et s'introduisit dans la chambre de conseil du maître de la Horde.

« Ahhh! Brutus... enfin ! Vous êtes en retard ! » s'exclama Gorghor avant de retourner son attention sur le modèle réduit des environs de la forteresse de Pamoise.

D'un coup, Brutus se rendit compte de l'énorme travail qui attendait la Horde et ses alliés. Près de 26 guildes étaient représentées par leur chef ou un représentant. Il fallait unir toutes ces voix si différentes en un seul chant, celui du guerrier qui, hurlant, plante sa hache dans le front de son ennemi pour ensuite le décapiter et planter sa tête sur une pique!

Attendant son tour pour parler, il écoutait les remarques des hommes autour de la table et sondait tranquillement le caractère des personnes qui prenaient la parole. Qui parlait le plus souvent, celui qui disait le plus de bêtises, ceux dont les remarques étaient sensées et des plus pratiques. Puis il prit la parole:

« Avant tout, il nous faut oublier les guildes auxquelles nous appartenons. Il y a trop de chefs et cela ne peut que nous nuire. Il nous faut une unité de commandement. C'est la seule manière d'espérer rivaliser et battre notre ennemi. 3 chefs: un pour le centre avec les 250 lourds(50 plaques+ 200 cottes de maille) , un autre pour l'aile droite et un autre pour l'aile gauche.»

Les chefs échangèrent quelques paroles et puis Herménégil proposa Brutus comme chef du centre, ce qui plût énormément à ce dernier. Gorghor entérina la proposition et pris le commandement de l'aile gauche. Puisque l'Alliance Celtique composait la majeure partie de l'aile droite, Ogre MacRaft prit le commandement de celle-ci. Brutus forma une réserve d'une centaine d'hommes commandée par les Cordélians Vorgrimm et Ramirez. Ged le Faucon tenait la gauche du centre tandis qu'Herménégil de la Flamme noire tenait la droite. La Légion et les Lambertrand furent formés en carré comme unité d'assaut. Une fois le déploiement décidé, les discussions concernèrent l'attaque du convoi. Quelles étaient les forces que nous devions attaquer, comment elles étaient équipées, quelles étaient leurs tactiques (sur ce point Raya fut très utile) et surtout quelles étaient leurs options. Le positionnement des troupes fut tout de suite évident pour Brutus qui calmement expliqua à Gorghor les raisons de ses choix.

« La seule chance qu'ils ont pour ce convoi est de passer par la plaine. Mettre tous leurs lourds dans un grand rectangle (200-300 hommes) et de les faire avancer sur notre centre tandis que les charrettes passent rapidement par la route avec une escorte d'une centaine de mi-lourds et de légers (100-200 hommes). Ils ont l'expérience de leur côté et une charge violente de leur part pourrait ébranler voir casser nos rangs. Dans ce cas notre centre n'a qu'à tenir pendant que les 2 ailes se rabattent sur leurs flancs et que notre réserve va arrêter le convois devant le village abandonné. Si au contraire, ils préfèrent se concentrer sur la route, ils se retrouveront automatiquement pris dans une souricière dont ils ne sortiront pas. Ça sera dans tous les cas la pire défaite tactique qu'auront soufferts les guildes de Brabancourt et de La Rédemption depuis bien des années...»

Caius Brutus Bubonius