Province de Kintzheim

Écartelé, aux 1 et 4 de gueules, à trois dragons d'or passants rangés en pal, et aux 2 et 3 d'azur semé de fleur de lys d'or, qui est de Polignac; sur le tout: de sable à une tête de loup arrachée d'argent, qui est de Ragnarok.

Empire
Grand Atlas

 
Bâtiments: 443

 
Garnisons: 678


Seigneur William L. Arenberg de Kintzheim


Carte de la province de Kintzheim

Guildes affiliées


Ragnarok

Crâne

Realms Embassy

Hydre

Ordre d'Actias

Présentation

Le champ est constitué des armoiries de l'Empereur Polignac et représente la noblesse impériale de Kintzheim. L'écu du Ragnarok est posé sur le tout, indiquant son ascendant sur la Seigneurie et sa noblesse.


Événements

Brasier à Kintzheim (1010)

Vraie Foi contre Légion Infernale


Enfer à Bridier (1011)


Archives

Kintzheim est la province où se trouve la capitale de l'Empire : Bridier, dans le fief de Wangenbourg.

Elle est composée de 14 fiefs qui sont dirigés par les plus fidèles partisans de l'Empereur.

L’Empereur Gar III, de son palais en Bridier, a toujours dirigé d’une main de fer sa politique au fil des années et, par le fait même, s’est fait un nombre important d’ennemis autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

Lors de l’année 1004, l’Empereur fut assassiné et l’Empire plongea dans l’une de ses plus importantes crises politiques. À la nouvelle de sa mort, le Seigneur Gorghor Baey fit marcher son armée vers la capitale. Les appels à une prise du pouvoir de la part du Seigneur de Ghoria et ses alliés, puis son auto-proclamation en tant que nouvel Empereur, laissaient tout à croire que la guerre civile était aux portes de Kintzheim et de l’Empire tout entier.

Les fidèles du défunt Empereur s’organisèrent et la Haute Cour de Kintzheim mit en garde le Seigneur Gorghor Baey contre ses intentions. Malgré les mises en garde, les armées de Ghoria pénétrèrent les frontières de Kintzheim et il y eut un bref affrontement entre la milice locale et les forces du Seigneur Baey.

Après cet accrochage frontalier, l’armée de Ghoria, contre toute attente, fit volte face et repartie en sa province. Au même moment, la Haute Cour Impériale menait d’intenses négociations avec l’Ordre de Notre Dame de la Rédemption qui, par l’intermédiaire du Seigneur d’Ekengrad Enguérand de Savignac, avait lancé une Inquisition en Bridier en y déplaçant le Bataillon de l’Aigle de Feu.

Des rumeurs planèrent que la capitale impériale serait saisit par le Bataillon s’il ne pouvait pas investiguer rapidement les appartements de l’Empereur ainsi que ceux de la Haute Cour. Cette dernière obtempéra après avoir négocié plusieurs ententes secrètes avec l’Inquisition impériale.

En plein cœur du Grand Conflit des Terres du Centre, durant l’été 1005, devant une impressionnante foule de dignitaires impériaux, dont le Conseil Impérial, l’Ordre de la Rédemption fit le procès des membres de la Haute Cour. Bien que les détails du procès ne soient pas encore publics, on rapporta que seule une poignée des membres de la Haute Cour Impériale ainsi que le nouvel Empereur Geairel Barritz auraient survécus aux jugements de l’Inquisition menée par le Bataillon de l’Aigle de Feu…

Au printemps 1006, la province impériale de Kintzheim voit se faire élire à sa tête, comme Seigneur, Walter Strausse, anciennement Maréchal des Armées sous Gar III. Aucun discours ne fut rapporté, mais l’on dit déjà du nouveau Seigneur que celui-ci est homme d’action qui saura diriger la province d’une main de fer. Il soutien ouvertement le vote libre du Galion 1006 qui mit le Seigneur Gorghor Baey à la tête de l’Empire et lui ouvre toutes grandes les portes de Bridier.

Automne 1006 : L’ancien Seigneur de Reikwald, Hans Garder, un ami personnel du Seigneur Walter Strausse et de l’ancien Seigneur d’Haldorf Gilles de Kormantin, devient Archiduc de Kintzheim. Son pouvoir politique et son implication dans l’Empire en réjouissent plusieurs, mais sa haine pour les Elfes Noirs met en péril la paix de la province. Il devint de plus, le conseiller militaire du Seigneur de Kintzheim.

Le commerce, qui s’était effondré depuis quelques années, tente de reprendre et la Guilde des Marchands de Kintzheim avec à sa tête Knoll Erst tente bien de le prouver avec la construction d’un nouveau Galion nommé le Polignac.

12 décembre de l’an 1006 : Gaeirel Baritz évite de justesse deux tentatives d’assassinats envers sa personne. Il est maintenant retranché dans sa tourelle en Happlaincourt. Gouden Leeuw devient, à la demande du Seigneur, Procureur de Kintzheim et est chargé de l’enquête.

Janvier 1007 : La population sous la gouvernance d’Hector Rickensberger et de Ladislas le Terrible s’insurge contre la révolte provinciale d’Haldorf et demande au Seigneur de Kintzheim de mettre de la pression sur l’Empereur Gorghor Baey pour mater les révoltés.

Automne 1007 : La perte de Bridier, combinée au départ des Gardiens du Savoir, se fait déjà sentir. Sa seconde victime, après sa population, est le commerce, le commerce maritime particulièrement. Comme plusieurs s’en doutaient, les actifs des marchands de Kintzheim étaient colossaux. Tous les comptoirs-marchands, sans exception, spéculaient selon les prix en vigueur à Kintzheim. De plus, la plupart de ceux-ci avaient des investisseurs chez les marchands de Kintzheim.

En cette fin d’automne, des représentants des marchands de Kintzheim ou l’un de leurs nombreux serviteurs, se sont rendus dans chaque port, ils y ont retiré la quasi totalité de leur richesse et avoirs. Une perte dramatique de la liquidité potentielle des commerçants travaillant dans les comptoirs-marchands explique la chute des prix qu’offrent ceux-ci pour acheter des marchandises aux commerçants. D’autres investisseurs n’ont pas tardés à faire de même.

Des rumeurs de plus en plus persistantes affirment que plusieurs lingots d’or, appartenant à de riche famille de Kintzheim, tenteront de quitter l’Empire. Cette rumeur inquiétante pour les marchands n’est en rien pour aider le commerce à reprendre.

Presque la totalité de la province de Kintzheim est en révolte, Bescheral d’Ax refuse de se plier à l’autorité du Seigneur Strausse.

Source: Archives de Bicolline