Ombre sur Aspremont

Inévitables contre Confrérie

Le 25e jour du mois de juin de l'an 1022
Lieu: Domaine d'Aspremont
Victoire des Inévitables

Ombre sur Aspremont (Bicolline)

Jadis, un jeune chevalier fut remarqué lors du conflit qui fut nommé la Révolte des Bois Rouges. Pour ses faits d'armes, il hérita du domaine d’Aspremont en Dinant, une terre encore en friche. Le chevalier Edwin quitta l’armée pour se diriger vers ses nouvelles fonctions de baron. Quelques années passèrent et on entendit plus jamais parler d’Edwin d'Aspremont. Le domaine, qu'on disait maintenant abandonné, fut conquis à nouveau et passa tranquillement d’une main à l’autre.

Aux frontières de trois royaumes, le domaine d'Aspremont a vu nombre d'armées le traverser, mais les routes utilisées furent souvent les mêmes et la partie marécageuse, représentant la majorité du domaine, est évitée aux risques de s’y embourber. Aux dires de la noblesse dinantaise, la région au sud du grand fleuve est inhabitée.

Les tavernes et auberges à proximité se font maintenant l'écho de nouvelles rumeurs à qui s’informera. Des contrebandiers, à l’aide de petites embarcations, jalonnent jour et nuit les terres inondées d’Aspremont. Au centre des marécages se trouve une petite ville nommée Mare aux Marauds, inaccessible par la terre presque à l’année. On murmure que lorsque le temps devient plus sec, quelques tracés deviennent accessibles pour y fouler le pied. Un repaire de brigands fortunés, peu défendu, une population hors la loi, une aubaine pour une guilde militaire voulant y faire fortune.

Son chef est mort durant la Grande Peste, ses fils successeurs furent jalousés, les anciens lieutenants commencèrent à commérer à gauche et à droite, à qui veut bien l'entendre, qu’un bon magot y est caché. En échange de quelques solars, un guide vous mênera sur un tracé sec et sécuritaire au cœur des marécages d’Aspremont vers Mare aux Marauds.

Caché profondément au cœur des marécages d’Aspremont, abritant voleurs, pirates et hors-la-loi, Mare aux Marauds est devenu une plaque tournante de la criminalité. Située près d'un grand fleuve et aux frontières de trois royaumes, la petite ville a vu sa population doublée lors de la récente révolte de Dinant. Le risque d'ébruitement a toujours été au cœur des intrigues de Mare aux Marauds et pour contrer cela, ses dirigeants fournissent quantité de sépium à sa population, dépendante, son contrôle en est renforcé.

Au gré des marées qui inondent sporadiquement la région, il règne une puanteur de pourriture. Des carcasses de poissons et d’autres bestioles des fonds marins finissent leur vie dans ces marécages. Le soleil accablant assèche la surface, y mettre le pied vous assure de terminer enseveli dans une eau poisseuse et visqueuse. De petites embarcations, poussées par de grandes perches, permettent de cheminer par quelques courants dont le sol ne durcit pas. S'y perdre ou s’y embourber est la mort assurée, à moins d’avoir assez de vivres pour attendre les prochaines marées saisonnières.

Encore aujourd’hui, nul ne sait pourquoi Edwin disparut aux yeux du monde. Les rumeurs courent pour l'expliquer: La rencontre avec une sirène, l'amour d’une femme recherchée, une sorcière des marais. Il ne quitta jamais cette région, sous le charme d’une malédiction peut-être. II se construisit une vie, il rencontra nombre de femmes, mais surtout nombre des gens dans le besoin, exilés, criminels, il les accueillit tous. Mais après un certain temps, il n’avait plus le choix, refuser du monde risquait de divulguer l'emplacement de son repaire. Une fois escorté jusqu’à Mare aux Marauds, il était de toute façon impossible de s’y enfuir. Certains voyaient l'endroit comme une prison, d’autres au contraire, un paradis à l’abri du monde extérieur.

Les Vauriens d'Aspremont, fils bâtards d’Edwin, travaillent dans l’ombre depuis plusieurs décennies. Lors de la mort de ce dernier, ses fils ont pris les rênes de l’entreprise. Élevés parmi les vauriens et truands, ils sont cruels etsanguinaires, pactisant avec de sombres desseins et prêts à tuer pour arriver à leurs fins. Les anciens lieutenants du défunt chevalier, par jalousie ou peur, quittèrent Mare aux Marauds et trahirent les Vauriens d’Aspremont. Lorsqu'ils apprirent la trahison, lorsqu'ils surent qu’une armée était en route, les Vauriens d’Aspremont usèrent de leurs contacts et à leur tour, déliant leurs bourses, s’engagèrent une armée de mercenaires et spadassins pour en découdre, promettant un lingot au général qui saura les défendre. Les hommes de main sont nombreux, mais la plupart ne sont pas des soldats et l’emploi de professionnels est donc nécessaire.

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