Les campagnes de Bicolline (Bicolline) Afin de prendre un repos bien mérité, la Garde Rouge se rendit au réputé Bordel «Chez Sandrine», ayant eu vent des miracles épicuriens s'y déroulant.
Une fois sur la place, les pieux dévots honorèrent Saint-Soulard et purent se vautrer dans les délices charnels que seul sait vous offrir le Bordel Chez Sandrine...
Quand tout à coup, le Prince Alphonse de Kazarun aperçut une ignominie sans nom: une des hôtesses acceptait, à l'instant même, un paiement en Berk, cette nouvelle devise du Nord.
Sachant les Berks à l'index du Saint-Siège, il n'en fallut pas plus pour que le bon Prince s'empare d’une main la première bouteille disponible et qu'il tente, de l’autre, de saisir l'objet de vice. Cette action impromptue et quelque peu maladroite souilla le Bordel.
Fracassant le décor enchanteur de l’endroit et ouvrant jusqu’au dernier coussin, la Garde Rouge s’assura de saisir toute la monnaie frappée du Berkwald. Dans une confusion monumentale, Sir Rolland, cloué au sol par trois filles de joies, vit une jeune servante quitter le bordel par la porte de derrière. Il ne lui fallut qu’une fraction de seconde pour reconnaître la légendaire corde de chasteté du chambellan Jacques D’Avignon, dans les mains de la servante.
La nouvelle eut tout juste le temps de se rendre aux gens de La Chimère que déjà Sa Majesté Kalin 1er appelait aux armes ses plus braves guerriers. Source: Archives de Bicolline.
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