« Man Haraba al Qadara Hozim »

L'année 1013 marque un temps de terribles conflits pour la Cité des Sables. De Khadidja à Sombrahl, en passant de Tessali-El-Naïl à Matidja Al-Chalef, sans oublier Annaba Jabel et le Désert d'Al Saour Asif, les vents du désert se lèvent et avec eux l'aube de grands changements.

Déjà, on peut voir les armées qui assiègent les grandes murailles de Montjoie, alors que les Janissaires du Sultan sont en route pour mater la rébellion des Terres du Sud. D'autres assauts se préparent à Khadidja et Tessali-El-Nail, et parmi tous ces conflits on entend les rumeurs de sédition et de révolte contre l'autorité du Sultan.

Ra's al-Hawwa' Ossan, cousin du Sultan Nakkam Ossan, a dénoncé ouvertement ce qu'il appelait la complaisance du Sultan face aux agressions commises contre la Cité des Sables. Il a annoncé sans retenue qu'un changement de régime était dû à Jabba Nat tout en félicitant les «Rebelles du Sud», faisant référence aux récentes révoltes en Darganof et en Dulgaron. Plusieurs généraux et quelques nobles et bourgeois se sont joints à sa cause et ont fortifié plusieurs bastions de résistance à l'autorité du Sultan en Tessali-El-Nail, Sombrahl et Annaba-Jabel.

En réponse, le Sultan a envoyé ses armées pour mater la rébellion des Terres du Sud, tout en fortifiant son territoire et tenter d'appréhender Ra's al-Hawwa' pour l'exécuter en bonne et due forme.

Le feu couve dans la poudrière et le conflit a grimpé rapidement en guerre civile alors que les Rebelles, aidés des ennemis du Sultan, fortifient leurs positions et se préparent à l'offensive pendant que le Sultan mobilise ses troupes pour aller mater cette rébellion une bonne fois pour toute.

D'un côté, le Sultan a fait appel à ses alliés de longue date pour l'aider à mater cette rébellion qui prend des proportions globales. De l'autre côté du conflit, Ra's al-Hawwa' appelle à lui ceux qui désirent se soulever contre le sultan, proposant plutôt un système de Califats dans la région dans lequel chaque Calife serait maître de son domaine, sans avoir à répondre à ce qu'il appelle la «Tyrannie du Sultan».

Source: Oracle de Bicolline, an 1013