Gloire à Son Altesse Sérénissime!
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Concile de Sherme
| Le 1er jour du mois de mars de l'an 1008 Lieu: Domaine de Sherme
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Concile de Sherme (Bicolline) Source: Archives conservées par Mgr Conrade du Saint-Sulpice du Saint-Ordre des Templiers.
| Archives
C'est alors que le Grand Théocrate convoqua le Saint-Siège à faire un Concile religieux dans le temple de Sherme à l'hiver 1008. Considérant ce qui se passait en Empire, l'événement qui se déroulait dans une église de l'Écclésia qui condamnait le passage vers Syrn était à la fois symbolique et crucial. Le Concile de Sherme accueillit les Prélats provenant de l'ensemble de la Communitas de la Vraie Foi afin de discuter du spectre de la guerre civile en Empire. Sa Sainteté, le Grand Théocrate Adrien IV, avait décidé de faire une rare apparition publique lors du Concile. Cette événement attira beaucoup de monde, même des contrés païennes, qui par curiosité venait voir le vicaire suprême de la Vraie Foi.
Le Saint-Ordre des Templiers, présent en armures et en grand nombre, assurait une sécurité d'acier lors du Concile. Les croyants avaient le droit de ports d'armes, tandis que tous les autres étaient impitoyablement désarmés à la porte. Le Maréchal Impérial, un infâme Von Schlaffenmark idolâtrant la poulpe de Noiséhoc, piqua une crise de colère lorsqu'il fût forcé de se désarmer devant les Templiers.
Le Grand Théocrate donna une messe pour rappeler aux fidèles la nécessité d'assurer la primauté de la Vraie Foi en Empire et appela les fidèles à lancer une croisade pour aider les croyants en Dalabheim et purger les impies de Ghoria pour la restaurer en son nom historique de Insbruck. Puis il reçu en confession les nobles qui payèrent fort prix pour avoir le divin hommage d'un entretien privé avec le Vicaire Suprême de l'Église.
L'Inquisition dirigé par le frère Tancrède y tenu aussi un tribunal afin de juger des cas d'accusations hérésies. Le prêcheur Ibrahim fût déclaré pieu, les Flibustiers furent excommuniés pour leur idolâtrie envers Noiséhoc, Seth de Longhiver, que certains accusaient de nécromancie, fût déclaré innocent faute de preuve et finalement le Père Sauriol fût jugé coupable d'idolâtrer une fausse relique et d'avoir incité les serfs de Montauban en Haldorf à des rites impies contraire au dogme de notre Église. L'accusé pendant son procès avoua son hérésie et cracha même sur l'Inquisiteur. Il fût aussitôt excommunié et remis au bras séculier qui le condamna à la pendaison puis à voir sa dépouille brûlé dans le bûcher afin qu'il n'en reste jamais rien. La sentence fût aussitôt exécutée devant une foule enthousiaste.
Source: Saintes Écritures - L’Odyssée du Prophète Jonas |
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