Le VIe Piquiers de Koenigsbourg s'est récemment illustré dans la répression de la révolte des îles celtes de Dalryada et Tarra. Mené par un des trois Ducs «Bouchers de Berkwald», le VIe Piquiers s'est notamment démarqué par la capture de l'un des deux chefs de la rébellion.

COMMANDANT:
Le Duc Lothaire de Filgier

OFFICIERS: 
Conseiller Juan Gaspar de Matheo
Conseiller Kaspar-Eugen Von Kugel

SOUS-OFFICIERS:
Sergent Kerxx
Sergent Tronçon

CONTINGENT RÉGULIER:
Soldat Crno
Soldat Kopec
Soldat Kroton
Soldat Bersumée
Soldat Montoya
Soldat Schmitt
Soldat Schuft
Soldat Menschenfresser
Soldat Yurg dit «La grenouille »

HISTORIQUE:

Un des plus célèbres officiers de l'histoire militaire impériale, le Général Sargasse, forma et commanda ce régiment. Historiquement, c'est un régiment qui fut originalement affecté dans les îles celtes. À première vue, il ressemble à un régiment de la Garde Impériale typique: c'est un régiment de piquiers arborant le tabard impérial. Mais en regardant de plus près on se rend compte de différences importantes. Avec les années, les soldats du régiment ont adopté plusieurs méthodes de leurs adversaires traditionnels. Les îles celtes sont parsemées de collines et de montagnes. Le terrain est éprouvant pour le déplacement des lourdes phalanges de piquiers impériaux. La première modification importante fut l'abandon du grand bouclier pour la minuscule rondache. Les celtes favorisant le combat corps à corps et ne disposant pas vraiment d'unités d'archers organisés, la décision était logique. Certains soldats utilisent des maquillages dans leur visage comme chez certains farouches celtes. La mobilité et l'agressivité prirent le dessus sur la défensive pour ce régiment. Mais, ce qui fait sa force c'est qu'il a sut garder ce qui caractérise tout régiment de la Garde Impériale: sa discipline. Depuis quelques années, le VIième régiment n'est plus basé sur les îles de Dalryada et Tarra mais est plutôt stationné dans les fortifications de la Gorge du Chat, à l'entrée de la province fermée de Berkwald. Il est depuis ce temps surnommé le Régiment Rouge, et les raisons de ceci demeurent obscures, mais on chuchote que leur propension à verser le sang dépasse celle de tous les autres régiments de l'Empire...

Depuis l'arrivée de leur nouveau commandant, le Duc Lothaire de Filgier, une nouvelle façon de faire s'est implantée dans le régiment. Toute nouvelle recrue se voit remettre une rondache et un pique en plus du tabard impérial. Aucune armure, casque ou autre protection réglementaire n'est remise ou permise au nouveau soldat. Celui-ci doit s'armurer en se procurant ce dont il a besoin sur les cadavres des adversaires qu'il aura pourfendu lui-même. C'est peut-être pour cette raison que le 6ième régiment est souvent volontaire pour affronter les unités d'élite les plus lourdes de l'ennemi. Le taux de mortalité des recrues est l'un des plus élevé de toute l'armée impériale et les vétérans cachent souvent d'horribles cicatrices sous les pièces d'armures qu'ils se sont mérités souvent au prix de leur propre sang. Peut-être est-ce aussi un peu pour cela qu'on le surnomme le Régiment Rouge? Quoi qu'il en soit, les vétérans du VIième régiment sont parmi les plus rudes, farouches, ardent soldats de l'Empire. Avec leur surnom est venu une domination visible du rouge sur le bleu dans le bicolore traditionnel de l'uniforme impériale de ce régiment. Aussi, les armures disparates (les casques sont souvent décorés de rubans rouges), les visages peints écarlates lors des batailles, l'absence de grands boucliers font que ce régiment se démarque visuellement des autres régiments de la Garde Impériale lors des déploiements.